Grâce à un jeune lecteur...
Voici une histoire que j'ai vécue... et que je voulais partager avec vous. Un beau moment. Un moment comme il nous en arrive rarement.
C'était il y a quelques semaines...
Un jeune lecteur m’a beaucoup fait réfléchir alors que je signais son roman. Je terminais de lui dessiner un sympathique croquis des jumeaux Dumdell, quand il m’a demandé, sans détour :
- Je me demandais… Puisque le professeur Acarus Dumdell a vécu en Angleterre, est-ce que vous croyez qu’il a étudié à Poudlard, comme Harry Potter ?
J’ai tout de suite sourit. Puis j’ai été touché que mon singulier univers soit associé à une auteur de renom telle J.K. Rowling, mère d’Harry Potter. Quand j’ai levé les yeux vers lui, après avoir terminé mon croquis, j’ai vu qu’il était très sérieux. Et qu’il attendait une réponse. Alors quelque chose en moi s’est révélé…
Dans son imaginaire, il avait associé nos deux mondes, comme deux « réalités »… Et j’ai compris une chose essentielle ce jour-là. Une chose toute simple. Mais relativement puissante. C’est que les histoires finissent par exister. Vraiment. Qu’elles prennent vie, réellement, dans l’imaginaire des lecteurs : par la littérature. Et c’est une chose merveilleuse - peut-être un peu magique - que grâce à quelques mots couchés sur du papier, tout un monde (avec ses rivières, ses forêts, ses enchantements, ses héros, ses vilains, ses personnages, ses légendes, etc.) puisse se déployer dans l’esprit du lecteur. Ce sont eux, ce sont les lecteurs, qui maintiennent en vie nos personnages et nos récits.
J’avais vécu moi-même la même chose, en lisant le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, ainsi que les œuvres de Jules Verne. J’y avais cru. J’avais vu leurs univers fantastiques prendre vie sous mes yeux. Mais maintenant que moi-même j’écris, je ne m’étais jamais arrêté à réfléchir à ceci. Jamais… avant ce jeune lecteur. J’ai donc signé son croquis avec attention, et j’ai répondu après quelques secondes de réflexion :
-Toi… qu’est-ce que tu en penses ?
Il m’a alors regardé droit dans les yeux. Il a levé les épaules, et m’a répondu avec un ton de certitude, sans détour, sans broncher, sans hésitation :
-Mais oui… Je pense bien que oui !
J’ai alors pu voir dans ses yeux tous les personnages qu’il faisait vivre grâce à son imagination. Je n'ai pas voulu briser ce monde imaginaire, alors je l’ai regardé et je lui ai assuré… qu’il avait certainement raison. Et il est reparti, aussi simplement qu'il était venu me voir. En souriant. Sans savoir ce qu'il m'avait apporté.
En fait, ce n’était pas une réponse qu’il voulait, je crois : mais plutôt la confirmation qu’il avait vu juste. J’ai donc voulu entretenir la magie en répondant par l’affirmative : car maintenant elle existait, cette magie. Plus que jamais.
Je n’ai jamais revu ce jeune lecteur. Mais je n’oublierai jamais cette rencontre. Et je l’en remercie aujourd’hui. C’est pourquoi je partage ceci avec vous. Pour le saluer, si jamais ce message se rend, par les hasards de la vie, jusqu’à lui.
En rentrant ce jour-là, je me suis dit que c’était probablement des questions que Tolkien, Perreault, Rowling et Vernes s’étaient posées. Et j’ai eu la certitude, que comme ce jeune garçon, ils auraient répondu oui ! Sans détour. Sans broncher. Sans hésitation.
Ce jeune lecteur était venu me voir car il croyait à l’existence de l’univers des jumeaux Dumdell. Et il voulait que je lui confirme. Mais après ma rencontre avec lui, c’était maintenant moi qui croyais à l’existence du Professeur Acarus Dumdell… parce que dans les yeux de ce jeune lecteur, j’avais eu la confirmation qu’il existait !
C'était il y a quelques semaines...
Un jeune lecteur m’a beaucoup fait réfléchir alors que je signais son roman. Je terminais de lui dessiner un sympathique croquis des jumeaux Dumdell, quand il m’a demandé, sans détour :
- Je me demandais… Puisque le professeur Acarus Dumdell a vécu en Angleterre, est-ce que vous croyez qu’il a étudié à Poudlard, comme Harry Potter ?
J’ai tout de suite sourit. Puis j’ai été touché que mon singulier univers soit associé à une auteur de renom telle J.K. Rowling, mère d’Harry Potter. Quand j’ai levé les yeux vers lui, après avoir terminé mon croquis, j’ai vu qu’il était très sérieux. Et qu’il attendait une réponse. Alors quelque chose en moi s’est révélé…
Dans son imaginaire, il avait associé nos deux mondes, comme deux « réalités »… Et j’ai compris une chose essentielle ce jour-là. Une chose toute simple. Mais relativement puissante. C’est que les histoires finissent par exister. Vraiment. Qu’elles prennent vie, réellement, dans l’imaginaire des lecteurs : par la littérature. Et c’est une chose merveilleuse - peut-être un peu magique - que grâce à quelques mots couchés sur du papier, tout un monde (avec ses rivières, ses forêts, ses enchantements, ses héros, ses vilains, ses personnages, ses légendes, etc.) puisse se déployer dans l’esprit du lecteur. Ce sont eux, ce sont les lecteurs, qui maintiennent en vie nos personnages et nos récits.
J’avais vécu moi-même la même chose, en lisant le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, ainsi que les œuvres de Jules Verne. J’y avais cru. J’avais vu leurs univers fantastiques prendre vie sous mes yeux. Mais maintenant que moi-même j’écris, je ne m’étais jamais arrêté à réfléchir à ceci. Jamais… avant ce jeune lecteur. J’ai donc signé son croquis avec attention, et j’ai répondu après quelques secondes de réflexion :
-Toi… qu’est-ce que tu en penses ?
Il m’a alors regardé droit dans les yeux. Il a levé les épaules, et m’a répondu avec un ton de certitude, sans détour, sans broncher, sans hésitation :
-Mais oui… Je pense bien que oui !
J’ai alors pu voir dans ses yeux tous les personnages qu’il faisait vivre grâce à son imagination. Je n'ai pas voulu briser ce monde imaginaire, alors je l’ai regardé et je lui ai assuré… qu’il avait certainement raison. Et il est reparti, aussi simplement qu'il était venu me voir. En souriant. Sans savoir ce qu'il m'avait apporté.
En fait, ce n’était pas une réponse qu’il voulait, je crois : mais plutôt la confirmation qu’il avait vu juste. J’ai donc voulu entretenir la magie en répondant par l’affirmative : car maintenant elle existait, cette magie. Plus que jamais.
Je n’ai jamais revu ce jeune lecteur. Mais je n’oublierai jamais cette rencontre. Et je l’en remercie aujourd’hui. C’est pourquoi je partage ceci avec vous. Pour le saluer, si jamais ce message se rend, par les hasards de la vie, jusqu’à lui.
En rentrant ce jour-là, je me suis dit que c’était probablement des questions que Tolkien, Perreault, Rowling et Vernes s’étaient posées. Et j’ai eu la certitude, que comme ce jeune garçon, ils auraient répondu oui ! Sans détour. Sans broncher. Sans hésitation.
Ce jeune lecteur était venu me voir car il croyait à l’existence de l’univers des jumeaux Dumdell. Et il voulait que je lui confirme. Mais après ma rencontre avec lui, c’était maintenant moi qui croyais à l’existence du Professeur Acarus Dumdell… parce que dans les yeux de ce jeune lecteur, j’avais eu la confirmation qu’il existait !
Vous êtes sur le Blog du Professeur Acarus Dumdell par l'auteur Alessandro Cassa
(chez ALICE ÉDITIONS)
Blog réalisé par la division littérature des PRODUCTIONS DU 3 JUIN
www.productionsdu3juin.com
Blog réalisé par la division littérature des PRODUCTIONS DU 3 JUIN
www.productionsdu3juin.com
Commentaires
Publier un commentaire